À l’occasion de la sortie de “Criminal”, découvrez cinq anecdotes sur ce thriller de science-fiction au casting de luxe, emmené par le duo inédit Kevin Costner et Ryan Reynolds devant faire face à un complot de grande ampleur.

Un casting très “DC Comics”

Plusieurs membres du casting de Criminal – Un espion dans la tête ont touché de près ou de loin à l’univers des films de super-héros de DC Comics. Ainsi Gary Oldman a joué l’inspecteur Gordon dans la trilogie Batman de Nolan, Kevin Costner le père de Superman dans Man of Steel, Gal Gadot Wonder Woman dans Batman v Superman et Tommy Lee Jones était Double-face dans Batman Forever. Ryan Reynolds, quant à lui, est lié à l’univers Marvel, puisqu’il a joué dans X-Men Origins : Wolverine, Green Lantern et Deadpool.

Le cellule de prison de Jerico

Les célèbres studios de Pinewood ont accueilli plusieurs décors du film : le sous-sol de Bill Pope, l’intérieur d’un sous-marin U-Boat et la cellule de prison de Jerico. Cette dernière a demandé beaucoup de travail au chef décorateur Jon Henson et son équipe, dans la mesure où le personnage campé par Kevin Costner devait être enchaîné au plafond par le cou. Henson se souvient :

“Kevin tenait à pouvoir se balancer dans la pièce avec sa chaîne, mais les cellules de prison sont généralement exiguës. Nous avons donc décidé qu’il serait incarcéré dans un quartier de haute sécurité et avons construit des cellules très basses de plafond pour renforcer l’impression de claustrophobie. Nous avons ajouté une petite fenêtre 15 au centre du plafond, ce qui crée une source lumineuse intéressante. Nous nous sommes également inspirés des couleurs et des ferronneries utilisées dans les établissements carcéraux américains.”

Une violence brute inspirée de faits réels

Après avoir vu les images de la tuerie de Charlie Hebdo le 7 janvier 2015, Ariel Vromen a décidé de revoir sa manière de traiter la violence dans Criminal, beaucoup plus réaliste. “Je dois avouer que dans la conception des scènes d’action du film, j’ai été très marqué par l’attaque de Charlie Hebdo. Je me souviens de cette vidéo des terroristes sortant du véhicule, du bruit et du rythme des impacts… Ce n’est pas spectaculaire. C’est très court, les mouvements sont finalement assez calmes, ce n’est pas frénétique… Et cela vous hante d’autant plus. Je ne peux pas dire que cela m’a inspiré, mais ça m’a beaucoup affecté et ça m’a amené à repenser l’action de manière beaucoup plus réaliste. Car voir ce genre d’actes horribles fait désormais partie de notre quotidien. Nous savons maintenant que ça n’a rien à voir avec Rambo, que ces actes ne sont pas si spectaculaires”, confie le cinéaste. 

Londres sous un jour nouveau

Ariel Vromen voulait que la ville de Londres apparaisse à l’écran comme sortant des sentiers battus. Le cinéaste développe : “Je tenais à ce que la ville apparaisse dans le film sous un jour inédit et je voulais tourner dans des lieux dont mêmes les Londoniens ignorent l’existence. Je désirais que les décors soient hyperréalistes et bruts, nous avons donc évité l’atmosphère trop proprette de Knightsbridge et Kensington et avons opté pour des quartiers moins connus où nous avons déniché des décors extraordinaires.”

Intelligence artificielle

Les scénaristes Doug Cook et David Weisberg ont étudié le travail du futurologue Ray Kurzweil dans le but de s’en inspirer pour le scénario du film. Il s’agit d’un informaticien et inventeur connu pour ses prédictions sur la manière dont les futures révolutions scientifiques et l’intelligence artificielle vont à jamais transformer l’humanité. Ils expliquent : 

“Sa théorie, c’est que l’être humain n’est que la somme de ses souvenirs, et comme ces souvenirs ne sont rien d’autre que des connexions dans le cerveau, lorsqu’on aura trouvé le moyen de les cartographier, il devrait être possible de les transférer sur un autre support. Le support que nous avons choisi pour le film n’est cependant pas un ordinateur, il s’agit d’un autre être humain, ce qui nous a donné l’idée captivante du « transfert de mémoire ». Cette technologie est aujourd’hui à deux doigts de voir le jour, à tel point que nous pensons que cela pourrait très bientôt devenir une réalité.”

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