Privée de cinéma à cause de la fermeture des salles obscures, Julie Gayet continue tout de même de soutenir la création audiovisuelle. La productrice a participé, vendredi 26 mars, à une journée d’échanges à Orléans, à l’invitation d’une agence cinématographique.

Si la crise sanitaire a porté un coup dur au cinéma français, elle n’a pas mis un terme à l’engagement de Julie Gayet pour le 7e art. Elle-même impactée par la crise sanitaire, l’actrice de 48 ans s’est rendue vendredi 26 mars à Orléans, pour une journée d’échanges avec des auteurs et des producteurs de cinéma, nous apprend La Nouvelle République ce jeudi 1er avril. Objectif : accompagner l’essor de nouveaux projets de films, en dépit des restrictions sanitaires. “La rencontre est nécessaire, c’est de là que naissent les projets”, a déclaré la comédienne, invitée par l’agence Ciclic, une structure dédiée au cinéma en Centre Val-de-Loire.

Membre du conseil d’administration de cette agence, Julie Gayet a à cœur de participer à la relance de la culture, un secteur durement miné par les derniers confinements. Une reprise qui “doit nous aider à penser notre avenir au-delà de la crise”, a de son côté affirmé François Bonneau, le président de la région. Très active en tournages malgré la pandémie, la productrice est également la marraine des deux premiers lauréats de la bourse post-études en production lancée par Ciclic, Furyo Films et Take Shelter, ajoute le journal. “Nous sommes des passeurs, comme savait si bien le faire Bertrand Tavernier, a-t-elle précisé, en référence au réalisateur de L’Horloger de Saint-Paul, disparu la veille de cette rencontre. En se mobilisant ainsi, Julie Gayet entend bien “partager [son] expérience”.

© COADIC GUIREC / BESTIMAGEJulie Gayet et le casting du film Poly, lors de l’avant-première du film, au cinéma UGC Normandie à Paris, le 4 octobre 2020.

“Ma petite entreprise connaît la crise”

En difficultés avec sa société de production, Julie Gayet s’est récemment confiée sur les conséquences du Covid-19 dans son quotidien de femme d’affaires. “Côté production, ma petite entreprise connaît la crise, par conséquent, j’ai réduit la voilure, a-t-elle dévoilé dans un entretien au Journal du dimanche, le 17 janvier dernier, en précisant ne pas bénéficier “de la trésorerie d’un gros studio”. “Je m’occupe d’auteurs indépendants”, a-t-elle précisé. Une situation économique compliquée à vivre, qui ne l’empêche pas d’aller de l’avant, en multipliant les projets devant la caméra. Julie Gayet sera notamment à l’affiche de La Dernière partie, réalisé par Ludovic Colbeau-Justin, avec Franck Dubosc et Helena Noguerra.

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Crédits photos : Agence / Bestimage