Face à la crise sanitaire, Jean-Luc Mélenchon redoute le pire. À l’occasion d’une conférence de presse organisée ce mercredi 27 janvier, l’homme politique a étrillé Emmanuel Macron selon Le Figaro.

L’année 2021 vient de commencer et la course à l’Élysée est déjà lancée. Et c’est lors d’une conférence de presse que Jean-Luc Mélenchon a fait part de sa principale crainte, comme le relate le journal Le Figaro. “Je n’aime pas la pagaille mais ce qu’ils font nous y conduit tout droit, déclare l’homme politique. Et de souligner “les contradictions du discours officiel entre le matin et le soir.” Car s’il devait évoquer sa candidature au scrutin de 2022, le leader de La France Insoumise a finalement (encore) lancé quelques hostilités au gouvernement, notamment à Emmanuel Macron, en raison de la crise sanitaire provoquée par le coronavirus ainsi que sa gestion par l’exécutif.

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Aux yeux de Jean-Luc Mélenchon, ces “contradictions” font une place au “désordre dans les esprits.” En tête de la gauche, devant le Parti Socialiste et Les Verts selon un récent sondage Harris Interactive, il ne s’est pas privé d’accabler Emmanuel Macron, le “méprisant de la République”, reprochant ensuite un ton “infantilisant et menaçant.” Le député de 69 ans a aussi son avis sur le sort de ces personnes se dispensant du masque dans les lieux publics clos. À savoir, une amende 135 euros (“c’est 10% du smic”, déplore-t-il) et une peine “féroce” aux yeux de celui qui a déjà été pris la main dans le sac sans son masque.

© Stephane Lemouton / BestimageEmmanuel Macron à l’Élysée ce mercredi 27 janvier 2021

Sa principale cible

Il n’en finit plus de houspiller Emmanuel Macron, s’imposant comme son principal opposant pour l’élection présidentielle de 2022. “Le seul responsable de tout ça, dans toutes les questions qui ont trait à une troupe commandée verticalement, comme c’est nécessaire, c’est celui qui est en haut”, s’est-il insurgé le 28 novembre 2020 lors de la marche parisienne contre le projet de loi “sécurité globale.” Et lorsque le chef de l’État tente d’apaiser un contexte social sous haute tension, il n’est, encore une fois, pas exempté de tout reproche.

“Notre rôle n’est pas de faire la morale au peuple pour lui apprendre comment se comporter (…) il n’est pas leur copain ! On n’est pas au café du commerce, a estimé Jean-Luc Mélenchon en juillet 2020 sur l’antenne de BFMTV. Une verve légendaire qui n’épargne personne, pas même le préfet Didier Lallement qu’il a qualifié de “psychologiquement perturbé.” Taclé par son adversaire, Emmanuel Macron serait pourtant loin d’être intimidé.

Crédits photos : Jacques Witt/Pool/Bestimage