L’été n’est pas forcément la période la plus propice aux épidémies. Pourtant, d’après le réseau de surveillance Sentinelles, il y a eu une recrudescence des cas de varicelles la semaine passée en France métropolitaine.

Passant d’une activité modérée en France métropolitaine la semaine du 28 juin, à une activité forte la semaine du 5 juillet, la varicelle est en recrudescence. D’après le bulletin du réseau Sentinelles, “l’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimée à 45 cas pour 100 000 habitants“. Certaines régions sont plus touchées que d’autres : Ile-de-France (82 cas pour 100 000 habitants), Rhône-Alpes (58) et Nord-Pas-de-Calais (40), et modérée en Provence-Alpes-Côte-d’Azur (39), Picardie (29), Centre (24), Champagne-Ardenne (24), Alsace (23), Basse-Normandie (21) et Lorraine (20).
Généralement reconnue comme étant bénigne pour les enfants, chez qui la surinfection cutanée est le principal risque, cette maladie est en revanche

susceptible d’être plus grave chez l’adulte.
Click Here: Golf specialEn effet, les risques de complications sont plus fréquents (encéphalites, pneumonies interstitielles…) et plus dangereux. La situation est particulièrement délicate pour

les femmes enceintes qui peuvent transmettre cette maladie au foetus. Pour donner toutes les chances à leur enfant d’attraper la varicelle en étant jeunes, les anglo-saxons organisent d’ailleurs des “pox parties“. Kesako ? Le principe est simple : envoyer ses enfants sains chez un bambin malade pour lui donner toutes les chances de se faire contaminer. En France, un vaccin est disponible depuis 2003 et est principalement recommandé pour les adolescents âgés de 12 à 18 ans n’ayant aucun antécédent clinique de varicelle et pour les femmes ayant un projet de grossesse sans antécédent clinique de varicelle. Emeline DufourSource : Réseau Sentinelles, bulletin du 15 juillet 2010 – n°2010s27 Image : Réseau Sentinelles