Les unes qui représentent des célébrités enceintes âgées de plus de 40 ans contribuent à faire croire aux femmes qu’elles peuvent reporter leur grossesse à un âge plus avancé, mais sans mentionner les risques, pointe une nouvelle étude américaine.
Sommaire
- Les grossesses tardives des stars montrent le mauvais exemple aux femmes
- Peu de contenus sur les techniques de PMA
Diane Kruger, Madonna, Salma Hayek, Janet Jackson… La presse nous tient souvent au courant quand des célébrités tombent enceintes après l’âge de 40 ans. Or, cette nouvelle étude publiée dans le
Journal of Women’s Health, montre que certains magazines mettent en vedette des célébrités enceintes plus âgées, sans mentionner les risques d’une grossesse dite “tardive”. Les grossesses tardives des stars montrent le mauvais exemple aux femmesDirigée par la Dre Stephanie Willson, professeure à l’école de médecine de l’université de New York, l’étude avance la théorie selon laquelle ce type de publication contribue probablement à faire croire aux femmes qu’elles peuvent retarder leur grossesse en toute sécurité.Les autrices de cette étude ont examiné 416 numéros de magazines qui ciblent les femmes- dont Us Weekly, People et Cosmopolitan- lus par plus de 50% de lectrices âgées de 16 à 45 ans. Elles ont constaté qu’un tiers des couvertures montrait 240 célébrités différentes enceintes ou venant d’accoucher. Parmi elles,
33% étaient âgées de 40 ans ou plus à l’époque de la publication. Peu de contenus sur les techniques de PMA
Sur la totalité des 240 personnalités, sept femmes âgées de plus de 44 ans ont été présentées comme étant enceintes ou ayant accouché d’un nourrisson “en bonne santé”, mais sans mention des techniques d’assistance médicale à la procréation (AMP) dans les magazines concernés, note l’étude.
L’étude montre également que la totalité des magazines publiés contenaient au moins une référence à la contraception, habituellement sous la forme de publicités occupant une page complète, alors que seulement 10 magazines (2%) faisaient allusion à la
Procréation médicalement assistée (PMA).
Click Here: new zealand rugby team jerseys“Il est facile d’être attirée par la couverture d’un magazine populaire mettant en vedette une célébrité enceinte et heureuse à la fin de la trentaine ou au début de la quarantaine et de penser que la fécondité est la norme à ce stade de la vie reproductive d’une femme“, souligne Susan G. Kornstein, MD, rédactrice en chef du Journal of Women’s Health.”Cette représentation peut perpétuer l’idée générale selon laquelle la fécondité est flexible, exposant ainsi les femmes à un risque d’absence involontaire d’enfants“, conclut l’étude.
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