Pour les couples qui ont des problèmes de fertilité,la fécondation in-vitro représente un formidableprogrès. Mais cette technique assez lourde est souventéprouvante pour les femmes, notamment l’étapede la stimulation ovarienne. En effet, pour pouvoir recueillir desovules à féconder, on leur injecte chaque jour uncocktail hormonal assez fort, durant deux à cinq semaines.Mais une naissance qui vient de se produire àl’hôpital Antoine Béclère (Clamart)pourrait bien ouvrir une nouvelle voie beaucoup moinscontraignante. C’est ce que révèle le journalle Parisien dans son édition du 14 juin dernier. En effet,la petite Iris a vu le jour grâce à une techniqueutilisée pour la première fois en France : lamaturation in vitro (MIV). De quoi s’agit-il ? Onprélève du tissu ovarien, contenant des ovules nonmatures, chez la femme, puis on le place dans un milieu contenantun cocktail hormonal, pour stimuler la croissance. En un àdeux jours, on obtient plusieurs ovules fécondables. Ilsuffit alors d’utiliser les techniques classiques de la FIV(fécondation avec un spermatozoïde puisréimplantation chez la femme) pour obteniréventuellement une grossesse. Cette nouvelle techniquepermet ainsi d’éliminer totalementl’étape de stimulation ovarienne. Certes, laméthode est pour l’instant réservée auxfemmes souffrant de troubles hormonaux et de problèmesd’ovulation. Mais à l’avenir, toutes celles quipratiquent une FIV pourraient en bénéficier. Il fautsouligner que l’on manque encore de recul sur le devenir desenfants issus de cette technique : seules 200 bébéssont nés dans le monde après une MIV. Cetteméthode est ainsi déjà l’objet de vivescontroverses…Click Here: cheap all stars rugby jersey