Si vous avez décidé de partir en Bretagne ou en Franche-Comté, la varicelle pourrait bien gâcher vos vacances. Alors que le seuil épidémique est fixé à 20 cas pour 100 000 habitants, on compte 237 cas pour 100 000 habitants en Bretagne et 117 en Franche-Comté. Si vos enfants n’ont jamais contracté cette maladie infantile, vous risquez de ne pas y échapper.
Pour éviter les lésions et prévenir d’éventuelles cicatrices, n’exposez pas votre enfant à la chaleur qui augmente l’irrésistible envie de se gratter. Même si vous êtes en vacances, fuyez le soleil, la plage, les bains de mer et les bains tout court qui ramollissent les croûtes et rallongent le temps de cicatrisation. N’hésitez pas à demander à votre médecin la prescription d’un médicament anti-histaminique qui permettra de soulager votre chérubin.
La varicelle, généralement considérée comme bénigne, peut s’accompagner de graves complications notamment respiratoires. Chaque année, plus de 3 000 personnes sont hospitalisés et une vingtaine n’y survivent pas. Si votre enfant présente un mal de tête important ou des troubles cérébraux dans les 3 à 6 jours qui suivent l’éruption des boutons, consultez immédiatement un médecin.
A noter : un vaccin existe. Il ne nécessite qu’une injection chez les moins de 12 ans, deux au-delà de cet âge. Source : Réseau Sentinelles
Click Here: cd universidad catolica