Une étude menée sur plus de 400000 personnes confirme que la consommation d’aliments trop gras, trop sucrés et trop salés augmente le risque de cancer. Des résultats qui montrent que l’étiquetage Nutri-Score (évaluation nutritionnelle des aliments via un code couleur et des lettres) est nécessaire pour guider les consommateurs dans leurs choix alimentaires et ainsi préserver leur santé.

Sommaire

  1. Quels sont les aliments à éviter ?
  2. Qui mange le plus mal en Europe ?

Ces travaux, publiés dans la revue Plos Medicine, ont été menés sur 471 495 personnes vivant dans huit pays européens (France, Allemagne, Royaume-Uni, Grèce, Italie, Norvège, Danemark et Pays-Bas). Les participants ont répondu à des questionnaires sur leurs habitudes alimentaires.Ceux qui avaient l’habitude de consommer des aliments riches en sel, en sucre et en graisses avaient 7% plus de risque de développer un cancer que ceux qui avaient une alimentation saine et équilibrée. Le risque augmenté a notamment été constaté pour les

cancers du côlon, des voies aérodigestives supérieures, de l’

estomac, du

poumon chez les hommes, du

foie et su

sein (après la ménopause) chez les femmes.Quels sont les aliments à éviter ?Les auteurs de l’étude ont identifié plusieurs aliments considérés comme mauvais pour la santé s’ils sont consommés en excès : les gâteaux et biscuits sucrés et salés, les crèmes, le ketchup ou encore la viande rouge transformée. Des produits généralement mal notés par le British Food Standards Agency system (l’équivalent de l’Anses en France) et par le système d’étiquetage

Nutri-Score, lancé fin 2017 en France.

Ces résultats confirment la pertinence de l’étiquetage Nutri-Score sur les emballages des produits alimentaires pour aider les consommateurs à faire des choix plus sains et ainsi réduire leur risque de cancer et d’autres maladies chroniques“, a déclaré Mélanie Deschasaux, chercheuse à l’Inserm et co-auteur de l’étude. Cette étude considère même que cet étiquetage basé sur l’évaluation nutritionnelle des aliments est une mesure efficace de prévention du cancer et d’autres maladies.

Le Pr David Spiegelhater, de l’Université de Cambridge, s’est quant à lui montré plus critique : “Le lien constaté entre malbouffe et risque de cancer est trop faible pour en tirer des conclusions ambitieuses“.Qui mange le plus mal en Europe ?L’étude indique que les plus friands de junk food sont les Français, les Allemands et les habitants de Cambridge (Royaume-Uni). Ceux qui se tournent vers des choix alimentaires plus sains sont les Grecs, les Italiens, les Espagnols, les Norvégiens et les habitants de Oxford, ville qui compte de nombreux végétariens. Les Danois et les Néerlandais se situent entre les deux.Click Here: All Blacks Rugby Jersey