C’est en décembre dernier, lors de l’échographie de la 20ème semaine, que les parents d’un nourrisson britannique apprennent que leur fille souffre d’un spina bifida. Cette anomalie dans le développement de la colonne vertébrale requiert une intervention chirurgicale délicate.
Le spina bifida dont souffre le nourrisson de la famille Simpson, se traduit par une ouverture du canal rachidien, ce qui expose la moelle épinière. Les enfants ayant ce type de diagnostique subissent souvent plusieurs opérations après la naissance et peuvent avoir des séquelles entraînant, entre autres, des troubles moteurs et sensitifs.La petite fille de Bethan et Kerion Simpson, a le cerveau atrophié. Les parents, se voient proposer trois alternatives : poursuivre la grossesse, mettre fin à la grossesse ou une nouvelle option intitulée « chirurgie fœtale ». Ils choisissent cette troisième option, devenant ainsi le 4ème couple à y avoir recours en Grande-Bretagne. L’opération, prise en charge par les équipes de l’University College London Hospital et du Great Ormond Street Hospital, a eu lieu le 8 janvier 2019 durant la 24ème semaine de grossesse.La méthode, comme la détaille Jan Deprest, chef du service de chirurgie fœtale de
l’University College London Hospital, est la suivante : « Ouvrir l’utérus, exposer le spina bifida sans détruire la poche des eaux, refermer l’épine dorsale puis réparer l’utérus afin de laisser le bébé en sécurité à l’intérieur ». Selon le Pr Deprest, intervenir en prénatal permet de réduire les séquelles, même si pour l’instant, aucune intervention ne permet de guérir complètement les patients atteints de spina bifida.Dans un long
post Facebook, Bethan explique que l’opération s’est bien passée : trois semaines après que le nourrisson ait réintégré le ventre maternel, la petite fille grandit bien. Le liquide rachidien circule à nouveau dans sa tête d’après le dernier scanner réalisé.Bethan en profite pour lancer un appel aux dons afin de financer la recherche pour ce type d’opération. En effet, si les équipes britanniques ont été formées en Belgique où plus de 40 opérations de ce type ont eu lieu, de nombreux points sont à développer. Ainsi les équipes des deux hôpitaux expliquent poursuivre leurs recherches pour obtenir de nouveaux outils
fœtoscopiques plus performants et imaginer des procédés de thérapie prénatale.En France la
première opération de ce type a été réalisée en 2014.Click Here: cheap nsw blues jersey
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